De nouveau, des scientifiques australiens s’alarment de la destruction de la Grande Barrière de corail, un phénomène observé depuis l’espace. La quasitotalité des récifs est affectée par la perte des algues commensales. C’est ce que l’on appelle le blanchissement, qui conduit souvent à la mort des petits animaux formant le corail. En cause : un réchauffement des eaux dû à un puissant El Nino, renforcé par le changement du climat.
Une photographie de l’Institut australien des sciences de la mer montre les dommages causés sur un récif de corail de la Grande Barrière de corail, en Australie, par les tempêtes, les étoiles de mer toxiques et le changement climatique. La Grande Barrière de Corail a perdu plus de la moitié de sa couverture corallienne lors des vingt-sept dernières années. AIMS / AFP
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Début avril, déjà, nous relations l’annonce de biologistes de l’université James Cook, en Australie. En étudiant, sur des images aériennes, les récifs situés au nord de Cairns, ces chercheurs avaient découvert un important blanchissement du corail. « Nous avons trouvé seulement quatre récifs sur 520 qui ne sont pas blanchis dans une certaine mesure, et plus de 95 % des récifs étaient dans les deux catégories de blanchissement les plus graves », expliquait Terry Hugues, chercheur de cette université et qui a participé à cette étude. Le survol de la Grande Barrière, confiait-il, « a été le voyage le plus triste de ma vie », ajoutant que les épisodes de blanchissement surviennent de temps à autre mais que celui-ci est pire que les deux derniers records, en 1998 et en 2002…
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