En 2017, au Kenya, 9 rhinocéros et 60 éléphants ont été tués par des braconniers, selon les dernières données officielles. Soit presque moitié moins que l’année précédente, avec respectivement 14 et 96 morts. Il s’agit d’une très forte chute par rapport aux chiffres dramatiques de 2012, année où le Kenya avait comptabilisé plus de 30 rhinocéros et 384 éléphants tués. Comparé à cette époque, le braconnage a globalement chuté de 80 %. Et ce n’est pas un hasard : ce pays d’Afrique de l’Est, dont la faune sauvage constitue à travers le tourisme un pilier de l’économie, a drastiquement renforcé en 2013 sa loi contre le braconnage et le commerce illégal d’espèces protégées (un célèbre trafiquant d’ivoire a ainsi été condamné à vingt ans de prison il y a deux ans). Cette réglementation, soulignent les officiels, s’est en outre conjuguée à des campagnes locales de sensibilisation et à une importante coopération internationale.