Une association a mesuré les concentrations en plusieurs polluants de ces mammifères marins jusqu’ici peu étudiés.
Avec un trépan lancé par une arbalète[1], le groupe d’étude des cétacés du Cotentin[2] (GECC) a prélevé entre 2010 et 2012 des échantillons de peau et de lard sur 87 des 300 à 400 Grands dauphins (Tursiops truncatus) qui croisent dans les eaux du golfe normand-breton. Objectif: détecter et quantifier le mercure et les polluants organiques persistants (tels que polychlorobiphényles –PCB-, pesticides organochlorés, polybromodiphényléthers -PBDE- et composés de type dioxine) présents dans l’organisme de ces mammifères prédateurs supérieurs. A sa manière, le Grand souffleur joue un rôle central dans la structure de l’écosystème, en régulant les niveaux trophiques inférieurs. C’est la première fois que la contamination du Grand dauphin de la Manche est étudiée, grâce à un financement de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et de la Fondation d’Entreprise Total….
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