Des chercheurs de l’université du Texas viennent de repérer les premières cellules sensibles au champ magnétique terrestre. Elles n’appartiennent ni à un oiseau migrateur ni à une tortue, mais à un tout petit ver Cœrnorhabditis elegans. Celui-ci utilise le champ magnétique pour s’enfoncer bien verticalement dans le sol à la recherche de nourriture. Ainsi, des vers rapportés de partout sur Terre conservent la trajectoire de leur lieu d’origine. Voilà pourquoi, en Europe, les vers australiens progressent, eux, vers le haut. En altérant artificiellement le champ magntique à proximité du ver, les biologistes ont pu décrire les neurones sensibles au magnétisme terrestre.
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