De plus en plus de peines de prison ferme sont prononcées dans des procès de trafic de civelles (alevins de l’anguille), où la justice voit un « parallélisme » entre le trafic de stupéfiants et celui, croissant et juteux, de cette espèce menacée.
Deux ans ferme ont ainsi prononcés jeudi à Bordeaux contre un homme de 44 ans présenté comme une « tête de réseau » au casier judiciaire fourni, notamment pour trafic de drogue, mais « rangé des voitures » depuis une dizaine d’années selon son avocat. A l’audience, il a assuré n’être qu’un modeste « petit pêcheur à pied », qui certes attrapait illégalement –sans licence– des civelles (pibales, comme elles sont aussi appelées dans le Sud-Ouest), et les revendait, mais à toute petite échelle. (…)
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