Face au changement climatique, nombreuses sont les espèces à voir leur environnement naturel se modifier. C’est le cas de l’ours blanc dit « ursus maritimus », un prédateur redouté qui ne manque pas de ressources pour survivre en milieu hostile.
Comment l’ours blanc fait-il pour survivre dans son environnement naturel ?
- Des crampons antidérapants : le dessous de chaque patte est isolé du froid grâce à des poils drus. Des coussinets recouverts de petites rugosités, ainsi que cinq griffes recourbées, permettent à l’ours polaire de bien s’agripper à la glace et de ne pas glisser sur la banquise.
- Un nez fin : les fosses nasales sont allongées pour favoriser le réchauffement de l’air inspiré et améliorer les performances de l’odorat : ce carnivore est capable de sentir une proie à une dizaine de kilomètres à la ronde. Il peut même flairer la présence d’un phoque caché sous des couches de glace ou de neige.
- Des « lunettes » anti-UV : ce mammifère marin possède une paupière supplémentaire (la membrane nictitante) qui lui permet de garder les yeux ouverts sous l’eau sans gêne. Cette pellicule transparente filtre aussi les rayons du soleil qui sont réfléchis par la banquise.
- De mini-écoutilles : les oreilles sont rondes et surtout de très petite taille pour limiter les déperditions de chaleur. Elles peuvent aussi se rabattre (tout comme les narines peuvent se fermer) quand l’animal plonge sous l’eau, où il peut facilement tenir en apnée une bonne minute.
Article complet : GEO/28 juillet : ICI