Comment protéger la biodiversité, un peu partout menacée ? De vastes superficies de terre et d’océans ont été sanctuarisées ces dernières années, à travers les aires protégées. Il en existe désormais 200 000, représentant 15 % des zones terrestres et 3,4 % des océans, mais les fonds manquent pour les entretenir et les préserver.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), réunie à Sydney à l’occasion du Congrès mondial des parcs naturels – un rendez-vous qui se tient tous les dix ans –, a annoncé vendredi 14 novembre un changement de stratégie, en dévoilant un nouveau label environnemental, une « liste verte » des aires protégées.
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L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un organisme regroupant des agences gouvernementales, des experts et des ONG, a rendu publique vendredi une «liste verte» distinguant 23 sites naturels remarquables, dans huit pays d’Asie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Cette liste, diffusée pendant le Congrès mondial des parcs de l’UICN réuni à Sydney jusqu’au 19 novembre, «a pour objet de reconnaître et de promouvoir les succès de la gestion d’espaces naturels parmi les plus remarquables de la planète», explique l’organisation dans un communiqué.
La Chine et la France se taillent la part du lion, avec onze des 23 inscriptions.
Six espaces chinois figurent en effet sur la liste, «notamment le site du patrimoine mondial du mont Huangshan, la Réserve naturelle de Tangjiahe, où vit une population prospère de grands pandas, et la Réserve naturelle nationale du lac Dongting oriental», indique l’UICN.
Cinq sites français ont été retenus, dont le parc national des Pyrénées, le parc naturel marin d’Iroise et le parc national de la Guadeloupe.
Trois parcs nationaux (Jirisan, Odaesan et Seoraksan) ont été distingués en Corée du Sud.
En Amérique du Sud, la Colombie est le seul pays à figurer sur la «liste verte», avec trois sites dont le Parc national naturel Gorgona, «un exemple exceptionnel de la riche biodiversité marine et côtière de ce pays, avec un système de gestion participative» associant les pêcheurs locaux aux efforts de conservation de la nature.
En Afrique, seul le Kenya est distingué, pour deux sites : le Conservatoire Ol Pejeta, «un parc exemplaire où les gestionnaires privés mettent en oeuvre un programme d’élevage bovin communautaire associé à la conservation», et le Conservatoire de faune sauvage de Lewa.
Deux parcs australiens (dont l’Aire de conservation d’État du Cape Byron/Parc national Arakwal), un espagnol (espace naturel de la Sierra Nevada) et un italien (Parc national Gran Paradiso) figurent également sur cette liste qui est amenée à évoluer.
Cinquante sites étaient candidats, précise l’UICN.
Les prochains candidats à la «liste verte» sont le Mexique, la Croatie et plusieurs pays d’Afrique du Nord et de Micronésie, précise l’UICN.