Les cadavres sont essentiels au développement de la vie : de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et de mammifères prospèrent grâce à eux. Or les activités humaines affectent cet écosystème essentiel, appelé le nécrobiome.
C’est un écosystème suintant, obscur et odorant auquel on préfère ne pas trop penser : le nécrobiome, c’est-à-dire la communauté d’espèces gravitant autour des cadavres.
Son nom est tiré de l’association de deux termes grecques anciens, nekrós (« mort »), et bios (« vie »).
Paradoxal ? Seulement en apparence.
Car les cadavres grouillent de vie, montre la recherche scientifique. Une multitude d’espèces dépendent de leur décomposition, qui contribue également à enrichir la terre.
Ce processus est cependant chamboulé, comme tant d’autres phénomènes, par le changement climatique et les activités humaines. (…)
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