Quand, dans une forêt balafrée par l’extraction de sables bitumineux, la population de cervidés décline, qui accuse-t-on ? Le lobby de l’or noir ? Non : le gouvernement de l’Alberta – et Sarah Palin – pointent du doigt le loup !
Pour ébranler l’équilibre fragile de la forêt boréale, il a suffit d’un grain de sable… bitumineux. Au milieu des années 1990, l’extraction de pétrole lourd – et extrêmement polluant – s’est développée dans la province de l’Alberta, au Canada.
Dans cette région jusqu’alors largement préservée, des dizaines de milliers de kilomètres de routes et d’oléoducs, les puits et des hectares de zones déboisées ont alors fragmenté les forêts. Dans le même temps, la population de caribous forestiers, l’équivalent de ce que nous, Européens, appelons les rennes, a brutalement chuté. Au point d’atterrir en 2002 sur la liste des espèces menacées, selon un article paru en janvier dernier dans la revue Nature. (…)
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