Chaque espèce de cétacé possède ses propres particularités de langage : clics, vocalises, chuintements, couinements, sifflements ou trilles dont certains sons peuvent se propager sur 10 000km ! Ils leur permettent de communiquer, se localiser, s’identifier, ou défendre leur territoire. Grâce à l’écholocation, ils peuvent plonger et chasser dans le noir à plus de 1000m de profondeur.
Les cétacés vocalisent grâce à la circulation d’air dans leur système respiratoire supérieur, entre deux poches, par des résonances, ou un pincement d’écoulement à travers leur diaphragme. Contrairement à l’homme, la production d’un son n’est généralement pas associée à un échappement d’air, puisque les mammifères marins nagent en apnée.
Les cachalots peuvent même « cliquer » jusqu’à 236db, ce sont les animaux les plus bruyants de la planète, bien plus sonores qu’un avion qui décolle (130 db). A tel point que lorsque des humains plongent à leurs côtés, ils peuvent en ressentir les vibrations dans tout le corps. James Nestor, auteur et journaliste américain, raconte qu’un plongeur a eu la main paralysée pendant quatre heures après avoir placé son bras droit devant lui pour indiquer à un cachalot qui avançait vers lui de stopper sa course.
La plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 dB. Pour une oreille humaine, 0 dB représente le seuil d’audibilité et 130 db celui de la douleur. A partir de 150 dB, les tympans peuvent se rompre. La fourchette menant à la mort est estimée entre 185 et 200 dB. Heureusement, les cachalots n’utilisent pas leur onde de choc lorsque des plongeurs sont proches.
Source : Extrait du texte de Laurie Debove, redactrice en chef a La Releve et La Peste, dans le livre Océans. Si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde marin, Océans est fait pour vous.
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