«Quand on pouvait chasser les éléphants, ça n’arrivait pas», soupire Minsozie, debout au milieu de son champ de maïs ravagé par des pachydermes, dans un village du nord du Botswana, pays d’Afrique australe où vivent plus d’un tiers des éléphants africains.
En janvier 2014, le gouvernement a interdit la chasse de toutes les espèces d’animaux sauvages sur l’ensemble du territoire botswanais, à quelques rares exceptions près. Une mesure très impopulaire à Mabele, le village de Minsozie.
«Les éléphants ont tout mangé, nous n’aurons pas de récolte», se plaint cette mère de sept enfants. «Je ne sais pas ce que nous allons faire. L’argent que gagne mon mari, ça ne suffit pas. Et l’Etat compense trop peu.»
Avant l’interdiction, les villages regroupés en communautés disposaient d’un quota de ces animaux qu’ils pouvaient abattre. Ces permis de tuer étaient rachetés par des agences de safari spécialisées. Le droit de chasser un éléphant pouvait ainsi rapporter plusieurs dizaines de milliers de dollars. (…)
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