Les territoires vierges d’activité humaine ont fondu en un siècle et les espaces restants sont en grande partie concentrés dans cinq pays, parmi lesquels les Etats-Unis, le Brésil et la Russie dont les politiques inquiètent les protecteurs de l’environnement. La France se classe en sixième position grâce à ses espaces maritimes.
Les espaces sauvages, terres et mers préservées par l’expansion humaine et l’exploitation des ressources naturelles (forêts, énergies fossiles, terres arables…) à une échelle industrielle, représentent aujourd’hui 23% de la terre, selon un article publié mercredi dans la revue Nature. Il y a un siècle, c’était encore 85%. Entre 1993 et 2009, une surface équivalente à l’Inde a été perdue.
Ils constituent des refuges vitaux pour des milliers d’espèces menacées par la déforestation ou la surpêche. De plus, les forêts et les océans stockent de grandes quantités de carbone et constituent un auxiliaire essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique. Ils sont aussi essentiels pour les populations indigènes qui y vivent.
Libération/31 octobre / Photo AFP