Ils ne sont plus que 68 000
à se dandiner à la nuit tombée dans les forêts de l’archipel néo-zélandais et leurs populations déclinent de 2% chaque année. Les kiwis dont il existe 5 espèces, sont des oiseaux menacés. Nocturnes, ils sont incapables de voler et ont souffert de l’introduction par les colons au 19ème siècle, de chiens, chats et rats qui ont dévoré leurs œufs et leurs poussins.
Cela fait plus d’un siècle que l’oiseau iconique a disparu des abords de Wellington la capitale, mais tout pourrait bientôt changer. En effet, un important programme de capture des prédateurs a été mis en place par la mairie, faisant écho à un plus vaste objectif national qui vise à retrouver un pays dépourvu de ces espèces invasives à l’horizon 2050.
Peu de néo-zélandais ont vu un kiwi en milieu sauvage mais tout pourrait bientôt changer. 20 000 hectares de terres municipales et privées dans et autour de la ville sont surveillées afin d’y accueillir l’oiseau qui ne devrait plus tarder à être y être réintroduit.
Grâce à ses efforts, la capitale peut déjà s’enorgueillir d’accueillir une population reproductrice de kakas, un perroquet également fort menacé dans l’archipel ainsi que des faucons et des Kererū, l’oiseau national de l’année. L’objectif de cette réintroduction est double et vise non seulement à préserver l’oiseau mais également à sensibiliser les gens à des espèces qu’ils voient peu et connaissent mal.
Espérons que les chants des kiwis résonneront bientôt de nouveau à Wellington.