L’eau précieuse à nouveau maltraitée ?
Depuis la loi sur l’eau de 1992, amplifiée par la Directive Cadre sur l’Eau de 2000, notre pays a pris les chemins d’une gestion partagée de la ressource en eau et de la restauration des milieux aquatiques, notamment grâce à ces institutions pilotes que sont les agences de l’eau. Des chemins variés, souvent escarpés, tant nos sociétés industrielles et certains gros consommateurs rivalisaient d’insouciance dans leur rapport à l’eau, perçue comme une ressource illimitée. Dans les années 60, il suffisait de construire des ouvrages et l’eau coulait à gros bouillons, entre autres pour irriguer les cultures du modèle agricole issu de l’après-guerre. Au fil du temps, les pratiques sont devenues plus vertueuses, à la ville comme à la campagne. On économisait, on polluait moins. On reconnaissait que l’eau douce était fragile. La terrible canicule de 2022, la sècheresse de 2023, les alertes croissantes sur les dommages causés par les pesticides avaient montré l’impératif d’évolution et alerté, c’était inédit, au plus haut niveau de l’Etat. Le Président Emmanuel Macron avait ainsi lancé en mars 2023 un « Plan eau » prometteur1, permettant « d’organiser la sobriété des usages de l’eau pour tous les acteurs » avec moins 10 % d’usage de la ressource dans tous les secteurs d’ici 2030. Avancée majeure, saluée….
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Bulletin 4 ChantdesRivièresjuin2024
a pour but de promouvoir, accompagner, populariser et faciliter l’émergence de la nouvelle culture des rivières et de l’eau, nécessaire pour faire face à l’érosion de la biodiversité et au dérèglement climatique.
Et quid des saumons?
ArticleEveilAlarmeSaumonAllierCNSS27mai2024