Dans les eaux les plus au nord du continent polaire vit une des créatures les plus présentes et surtout la plus rentable au monde : le petit krill antarctique.
Ces petits spécimens vifs, translucides et ressemblant à des crevettes sont la proie de presque toutes les espèces endémiques : poissons, manchots, phoques et baleines. Mais le krill est également le pilier d’une industrie de la pêche mondiale valorisée à plusieurs millions de dollars. Le krill est aspiré dans des filets et moulus en farine pour nourrir les poissons d’aquarium et les saumons d’élevage ou bien pressé pour son huile, utilisée dans les produits pharmaceutiques.
Aujourd’hui, alors que les changements climatiques bousculent la vie du littoral antarctique, des scientifiques et des défenseurs des droits de la mer ont lancé un avertissement concernant le stress que subit la faune, en particulier les manchots. Selon eux, la pêche au krill serait un facteur aggravant.
Lundi 9 juillet, après des années de négociations menées par Greenpeace, une majorité d’industriels de la pêche a officiellement accepté d’arrêter de transporter du krill dans la péninsule où se situent des colonies de manchots en difficulté. L’industrie s’est également engagée à contribuer à la mise en place d’un réseau d’aires marines protégées dans les prochaines années afin de mieux protéger les animaux marins.
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