Dans une étude publiée vendredi 16 décembre dans la revue Science, des chercheurs américains montrent à quel point le réseau routier mondialmorcelle la nature, un phénomène négligé lors des débats sur la biodiversité.
Pierre Ibisch, de l’université du développement durable à Eberswalde (Allemagne), et ses collègues ont analysé les 36 millions de kilomètres du réseau routier, répertoriés dans deux bases de données, OpenStreetMap et gROADS -à l’exception de l’Antarctique et du Groenland. En estimant qu’une route a des effets environnementaux à 1 km, les zones sans route, au nombre d’environ 600.000, correspondent à 80% de la surface mondiale.
Plus de la moitié de ces fragments sont d’une surface inférieure à 1 km2, et 80% d’entre eux font moins de 5 km2. Densément peuplés, l’est des Etats-Unis, le sud du Canada, une grande partie de l’Europe et le Japon sont quasiment dépourvus de ces espaces: les routes y sont rarement situées à plus d’un kilomètre de distance….
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