Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a visité le zoo de Beauval jeudi matin. Un déplacement dans le cadre du lancement d’un groupe de travail parlementaire sur le bien-être animal et sur l’importance de la préservation des espèces en danger.
Saint-Aignan-sur-Cher, France
Jusqu’à un million d’espèces animales pourraient être menacées d’extinction sur Terre, dans les prochaines décennies. C’est le constat alarmant dressé par des chercheurs dans un rapport remis à l’ONU. Il s’agit de la sixième extinction mondiale, la première provoquée par l’être humain. Face à ce constat, il est plus que jamais urgent d’agir.
Pour la préservation de la biodiversité, le gouvernement sollicite un maximum d’acteurs. Des associations de défense des animaux, des collectifs écologistes mais aussi les représentants des parc zoologiques. En ce sens, le ministre de la Transition écologique s’est rendu au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, jeudi 25 avril. « La préservation des espèces en danger et de la biodiversité est un enjeu majeur.Les parcs zoologiques peuvent y contribuer. Ce sont des animaux dont on permet la reproduction, la préservation et la conservation. Parfois, ils peuvent être réintroduits en milieu naturel, où ils avaient disparu », souligne François de Rugy.
Chaque année, Beauval dépense 1 million d’euros pour des programmes de sauvegarde d’espèces en danger dans le monde. Le zoo fait également de la sensibilisation auprès des visiteurs, toujours plus nombreux : 1 600 000 en 2018, et pas loin des 2 000 000 selon les prévisions pour 2019. « Le diable de Tasmanie a failli disparaître. Il fallait le conserver hors de son milieu naturel. On l’a accueilli, nous sommes donc de véritables conservatoires génétiques. C’est pareil avec les pandas », explique Rodolphe Delord, le directeur du zoo de Beauval.
Source France Bleu