Les tensions autour de la présence du loup en France sont toujours aussi vives. A tel point que les ministres de l’écologie et de l’agriculture, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, ont donné un nouveau coup de vis à la législation en adoptant deux arrêtés ministériels, publiés au Journal officiel jeudi 2 juillet, qui durcissent la lutte contre le canidé. Ce, malgré une consultation publique majoritairement opposée à ces nouveaux textes et une pétition en faveur d’une cohabitation entre le loup et le pastoralisme, lancée par des associations de défense des animaux sauvages, qui a recueilli 67 000 signatures.
Le premier arrêté fixe à 36 le nombre maximum de loups qui pourront être abattus pour la période 2015-2016, au titre de dérogations au statut de protection de l’espèce. L’an dernier, ce plafond était de 24 individus, avec la possibilité de l’augmenter jusqu’à 12 loups supplémentaires après avis d’un collège d’experts. Une telle hausse n’avait pas été nécessaire : en 2014-2015, 19 loups ont été tués officiellement et un braconné – auxquels il faut ajouter 6 individus morts naturellement ou d’accident. (…)
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