Les cris de joie et cabrioles caractéristiques qui accueillent l’arrivée du hors-bord chargé de papayes, bananes, ananas et mangues ne laissent aucun doute: Monkey Island, «L’île aux singes», refuge désormais menacé d’anciens chimpanzés de laboratoire au Liberia, mérite bien son surnom.
John Abayomi Zoneyuway est un des volontaires de l’Institut de recherche biomédicale du Liberia (LBRI) qui se consacrent à ces 66 chimpanzés dans leur sanctuaire, en réalité un chapelet de six îlots de jungle sur le fleuve Saint-John, au sud-est de Monrovia, la capitale.
Il rend visite tous les jours à ces grands singes, «mis à la retraite» en 2005 par le New York Blood Center (NYBC), un des plus importants établissements américains du sang, inaptes à un retour à la vie sauvage en raison de leurs années de confinement et désormais condamnés à attendre leur pitance des humains. (…°
La suite de l’article sur le site de 20 minutes : cliquez ici