Jusqu’à l’arrivée des colons européens, cette espèce de loup, plus petit, élancé et timide que son cousin gris, se contait par dizaine de milliers et s’étendait du Texas jusqu’à New York. Déclaré éteint en 1980, un projet expérimental a permis la renaissance du loup rouge. Grâce à des analyses génétiques poussées, des individus ont pu être identifiés au sein de meutes de loups gris et suite à un programme de reproduction 42 individus ont été relâchés en 1992. En 2005, ils étaient 151, mais des collisions avec des voitures et des tirs – l’animal étant aisément confondu, de nuit, avec un coyote – ont réduit leur nombre aux 30 individus actuels.
Or, un nouveau projet gouvernemental pourrait signer la deuxième disparition de cette espèce emblématique. D’une part la zone protégée dans laquelle il vit se réduirait et d’autre part, il ne serait plus illégal de les abattre sur des terrains privés. Les chercheurs espèrent que mobiliser l’opinion publique afin de sauver cette espèce.
Source : The Guardian / Disney Nature / Emmannuelle Grundmann