Jusqu’au 6 octobre, merci de participer massivement aux 4 consultations publiques
sur les 8 projets d’arrêtés ministériels visant à rétablir plusieurs pratiques de piégeage « traditionnel » pour tuer 106 500 alouettes, 1 200 vanneaux, 30 pluviers, 4 800 merles et grives
au cours de la saison de chasse 2021-2022.
Pour accéder aux liens vers les consultations en ligne :
Le site des consultations sature fréquemment en cas de trop nombreuses connections simultanées et il faut parfois persévérer ou recommencer à un autre horaire. Il est également important de ne pas simplement copier-coller des argumentaires existants car seuls les avis individuels originaux sont pris en compte.
Le but du gouvernement étant de laisser le Conseil d’État statuer à nouveau sur la base d’un nouvel argumentaire rédigé par les chasseurs eux-mêmes, une opposition massive lors de la consultation publique est essentielle pour peser sur la décision. D’autant plus que les fédérations de chasse mobilisent également de leurs côtés.
Le 6 août dernier, le Conseil d’État avait pourtant annulé les arrêtés ministériels qui avaient autorisé les années précédentes le piégeage de plus de 110 000 oiseaux sauvages. Qu’importe, Emmanuel Macron ordonne à sa Ministre de l’écologie de désavouer la plus haute juridiction française en prenant des arrêtés exactement similaires.
La chasse à la glu a scandalisé les Français avant d’être enfin interdite en juin dernier. Qu’importe, Emmanuel Macron prolonge l’emploi de matoles, de pantes et de la tenderie, pratiques moins connues mais tout aussi révoltantes.
A Marseille vient de s’achever le Congrès mondial de l’Union internationale de conservation de la nature où le Président français a clamé sa détermination à porter les enjeux de protection de la biodiversité. Qu’importe, Emmanuel Macron planifie quelques jours plus tard le piégeage archaïque de milliers d’oiseaux sauvages.
Décimée par l’agriculture intensive, l’Alouette des champs a perdu 35% de ses effectifs au cours des 15 dernières années. Qu’importe, Emmanuel Macron veut tout de même permettre aux chasseurs du Sud-Ouest d’en tuer 106 500 de plus pour s’amuser.
Les scientifiques nous alertent sur le risque d’extinction massive des espèces sauvages. Qu’importe, Emmanuel Macron réduit la biodiversité à une monnaie d’échange électoraliste afin de satisfaire les fédérations de chasseurs qui ont manifesté le 18 septembre dans plusieurs régions de France et font les yeux doux à un des ses principaux rivaux à l’élection présidentielle.
Le 1er janvier prochain la France prendra la présidence de l’Union Européenne. Qu’importe, Emmanuel Macron veut reprendre des arrêtés que la Cour de justice de l’UE a déjà jugé contraires à la législation communautaire.
Emmanuel Macron semble considérer que les 90% de ses concitoyens qui sont opposés aux chasses traditionnelles constituent une majorité silencieuse sans importance. Qu’importe, prouvons lui qu’il a tort !