Face au changement climatique, les manchots royaux (photo AFP) risquent de mourir de faim, à moins de risquer l’exil vers le sud, dans un océan austral peu accueillant pour leurs colonies géantes dont 70% pourraient disparaître d’ici la fin du siècle, selon une étude publiée ce lundi dans la revue Nature Climate Change.
Ventre blanc, bec noir, avec une tache orange sur le côté de la tête, les quelque 1,6 million de couples de manchots royaux, un peu plus petits que les empereurs (un peu moins d’un mètre de haut), vivent notamment sur les îles subantarctiques de Crozet, Kerguelen et Prince Edouard, parmi les seules adaptées à de telles colonies gigantesques.
Pour pondre l’œuf que le mâle et la femelle couvent alternativement pendant plus de 50 jours, le grand oiseau qui ne vole pas a besoin d’une plage, d’une mer libre de glace et d’une source de nourriture abondante et suffisamment proche pour ramener à manger au poussin pendant plus d’un an.
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