Leur drone ne survole pas Paris ou des centrales nucléaires. Loin des interdits et des milieux urbains, deux Montpelliérains, Vincent Boyer et Arnaud Ducros, installés dans le village de Montbazin, se sont lancés dans une aventure bien plus noble.
Leur but : aider à la survie des rhinocéros, le deuxième plus gros mammifère terrestre (après l’éléphant) ,en proie à un braconnage massif pour le commerce illégal de sa corne. «On a l’un et l’autre un attachement fort à l’Afrique», évoque Arnaud Ducros, directeur technique de la société Drones Application et Développement.
Collaboration avec les Rangers
Pour lutter contre les braconniers, les deux armes ont deux armes : les drones et les ailes volantes, utilisées à la fois pour recenser les animaux et repérer les auteurs de ce commerce lucratif, sur place, dans le parc national Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du sud. «Nous travaillons avec les responsables du parc qui vont mettre deux équipes de trois Rangers à notre disposition.»
Traquer les traqueurs, avec ce matériel qu’ils ont eux-mêmes mis au point, pour affronter des chaleurs tropicales, avec une grande autonomie de batterie et capable d’embarquer des caméras thermiques. Des drones et des ailes volantes laissés aux Rangers à leur départ, afin qu’ils puissent l’utiliser à leur tour, une fois formés à leur manipulation.
Les deux hommes ont galéré pour trouver les financements à leur projet Wild Life’s Eye Project. Avant d’être contacté par Ecobole, site de financement participatif spécialisé dans l’écologie. Leur but, réunir 15.000 euros pour mener ce projet à terme : cliquez ici pour accéder au site de financement
En quête de 15.000 € pour boucler le projet
Pour financer leur projet (billets d’avion, matériel, intendance) dans le parc Kruger, les Héraultais ont besoin de lever des fonds. Ils ont fait appel au financement participatif et ont trois mois pour récolter 15 000 €.
Source : 20 minutes