Après l’incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’apiculteur qui s’occupe des ruches de la cathédrale donne de bonnes nouvelles de ses butineuses. Quant à la LPO, elle s’inquiète pour les faucons crécerelles qui nichent dans le monument.
Les quelque 200.000 abeilles des ruches de Notre-Dame ont survécu à l’incendie qui a ravagé le toit de la cathédrale le 15 avril 2019. « Les abeilles sont en vie. Jusqu’à ce matin, vers 11H00, je n’avais aucune nouvelle« , explique à l’AFP l’apiculteur Nicolas Géant qui s’occupe des ruches de Notre-Dame situées sur la sacristie attenante à la cathédrale. « Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n’avais aucune information. Mais j’ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n’était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m’a confirmé qu’elles entraient et sortaient des ruches« , poursuit-il.
La LPO s’inquiète pour les faucons
M. Géant a reçu des messages et des appels du monde entier de personnes se demandant si les abeilles avaient péri dans les flammes. « C’était inattendu. J’ai reçu des appels d’Europe, bien sûr, mais aussi d’Afrique du Sud, du Japon, des Etats-Unis et d’Amérique du Sud« , dit-il.
En cas d’incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se « gorgent » de miel et protègent leur reine. « Cette espèce (l’abeille européenne) n’abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort« , explique M. Géant, qui espère revoir ses abeilles la « semaine prochaine« . Chaque ruche produit en moyenne chaque année 25 kilos de miel, vendu au personnel de Notre-Dame, qui les héberge depuis 2013…. Suite dans Science et Avenir
photo : Gargouille de Notre-Dame de Paris, le 26 juin 2018 © LUDOVIC MARIN / AFP