Une équipe française a observé rigoureusement le phénomène pour la première fois, chez cinq aras du zoo de Beauval.
Et si les perroquets rougissaient comme les humains dans des situations d’émotions vives ? Si les chercheurs sont encore loin de comprendre le mécanisme exact, une équipe française dit avoir observé rigoureusement le phénomène pour la première fois, chez cinq aras du zoo de Beauval (Loir-et-Cher). Ils ont publié leurs résultats dans la revue scientifique américaine PLOS One, mercredi 22 août.
Une partie des joues du ara bleu et jaune (Ara ararauna) est nue, sans plumes. Cette peau blanche rougissait lors d’interactions avec les soigneurs, lors de moments considérés comme « positifs » pour les volatiles. « Les oiseaux n’ont pas de muscles sur la face, explique à l’Agence France-Presse Aline Bertin, chargée de recherche à l’INRA, qui a dirigé l’expérience. Ils n’ont jamais été étudiés pour leurs expressions faciales. »
Suite dans Le Monde du 23 août
photo : Un perroquet ara ararauna. PIXABAY/CREATIVE COMMONS CC0