Alors que les animaux génétiquement modifiés pourraient se populariser au sein de la nature pour « aider » l’homme, cette perspective ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique.
Cette semaine, des moustiques génétiquement modifiés ont été lâchés au Burkina Faso, comme le relève un article du Monde de ce jeudi. Les changements génétiques rendent soit les moustiques stériles, soit font que leurs progénitures ne peuvent être que des mâles. Dans les deux cas, le but est de diminuer les populations de ces insectes, responsable du paludisme, encore la cause de mortalité la plus importante du pays.
Ce cas est loin d’être une première. Au Brésil, des moustiques OGM ont plusieurs fois été lâchés pour enrayer la diffusion de certaines maladies, comme la dengue ou le virus Zika. Et le processus pourrait se populariser encore plus au fil des années, selon Jean-François Silvain, entomologiste et président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité : « L’homme cherche à limiter l’influence des animaux dits “nuisibles”, que ce soit en modifiant leurs comportements ou en faisant décroître leurs populations. La modification génétique, de plus en plus facile à utiliser, risque de se développer. Elle est déjà en pleine expansion, et si le processus devient admis éthiquement et scientifiquement, il devrait facilement se populariser. »…
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photo : Des moustiques génétiquement modifiés ont été lâchés au Burkina Faso — Pixabay