Quand bien même 15 000 km de terres et de mers les séparent, il ne fait pas bon être un dromadaire en Australie ou une gazelle en Algérie. Points communs : le milieu dans lequel ils évoluent, un peu, et les volées de plomb qui les visent, beaucoup. Certains se sont en effet mis en tête de les massacrer, mais d’autres aussi de les sauver. Avec une particularité : des ressortissants de pays du Golfe dans des rôles diamétralement opposés.
Le dromadaire et l’Australie partagent une histoire commune d’un siècle et demi. Introduits aux XIXe siècle par les Européens, les mammifères ont notamment contribué à la construction des lignes de chemins de fer. L’achèvement du réseau et l’arrivée de concurrents nommés camions leur ont ensuite rendu la liberté. Ils ont pu ainsi prospérer dans le bush au point qu’on dénombrait un million de leurs arrière-petits-enfants au début des années 2000. Soit la plus grande population sauvage au monde.
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