Emergeant des eaux turquoises des Galapagos, un aileron rôde autour de la chaloupe. Capturé à la main, le requin sera vite libéré, muni d’une puce permettant d’en suivre l’évolution, comme d’autres espèces de cet archipel unique, réserve biosphère de la planète.
« Vous le voyez ? Là-bas ! », s’exclame Alberto Proaño, en pointant du doigt un squale attiré par les appâts jetés du bateau. Ce biologiste de 34 ans lance sa ligne, munie d’un hameçon limé pour ne pas blesser l’animal. Mais un pélican surgit en piquée et s’envole avec l’amorce. Le requin a disparu.
Sous le soleil implacable des Galapagos, ces îles volcaniques du Pacifique, à 1.000 km des côtes de l’Equateur, l’attente reprend. Une heure passe. Un autre requin mord, réussit à s’enfuir. Le moteur vrombit, l’embarcation met le cap sur une autre zone de l’archipel.
Les Galapagos, baptisées du nom des tortues géantes qui les peuplent, restent le laboratoire à ciel ouvert qui a servi au naturaliste anglais Charles Darwin à élaborer sa théorie de l’évolution. (…)
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