La récolte de petits poissons sauvages pour fabriquer des farines et huiles principalement destinées à l’aquaculture a des «conséquences dramatiques» sur les écosystèmes marins et la sécurité alimentaire des pays en développement, d’après une étude de l’ONG Bloom publiée ce mardi. Pourtant des solutions existent.
Est-il bien raisonnable de réduire en farine et en huile des quantités astronomiques de poissons comestibles comme les sardines, anchois, harengs, sprats ou maquereaux pour nourrir ceux d’élevage ? Et même nourrir les porcs, volailles, visons (élevés pour leur fourrure) ou animaux domestiques, qui eux ne mangent normalement pas de poisson ? Absolument pas, répond l’ONG Bloom dans un rapport publié mardi (et résumé en français ici), accompagné d’un article scientifique paru dans Fish & Fisheries qu’elle a cosigné avec l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver (Canada). Pire, cela a même des «conséquences dramatiques» sur le fonctionnement des écosystèmes marins et constitue une «grave menace» pour la sécurité alimentaire des populations littorales des pays pauvres….
voir Libération du 13 février : ici et sur le site de Bloom : ici
et dans le Journal de l’Environnement : ici