Les Philippines apparaissent comme le pays le plus dangereux avec trente victimes, d’après le bilan de Global Witness.
Au moins 164 défenseurs de l’environnement se battant contre des projets miniers, forestiers ou agro-industriels ont été tués en 2018, selon le bilan annuel de l’ONG Global Witness. Selon ce rapport, publié mardi 30 juillet, d’« innombrables » autres ont été réduits au silence à travers le monde par la violence, l’intimidation et l’utilisation ou le dévoiement de lois antimanifestation.
Le pays de loin le plus dangereux l’an dernier pour ces militants et les leadeurs autochtones défendant leurs terres a été les Philippines, avec 30 meurtres, a indiqué l’ONG. La Colombie et l’Inde ont, elles, compté 24 et 23 morts en 2018. Avec 16 meurtres confirmés, le Guatemala est, de son côté, le pays avec le plus de morts proportionnellement au nombre d’habitants…..
Suite dans Le Monde daté 31 juilletphoto
: Manifestation à Bangalore, en Inde, le 24 mai 2018, pour protester contre les violences policières qui auraient fait treize victimes deux jours plus tôt. AIJAZ RAHI / AP