One Voice enclenche la dernière accélération pour sauver les quatre orques nées et détenues au Marineland Antibes ainsi que les dauphins qui y tournent également en rond dans des bassins décatis et vides. La ligne d’arrivée sous forme de vagues, tel un mirage, est aussi proche qu’elle semble nous échapper : faisons tout pour qu’elle se matérialise en sanctuaire marin, et non en delphinarium à l’autre bout du monde.
Le tout pour le tout pour Inouk, Moana, Wikie et Keijo
Il n’y a plus une minute à perdre. Et si, à aucun moment nous n’avons lésiné sur les moyens mis en œuvre, plus que jamais nous les décuplons. À la suite d’informations concordantes sur le départ prochain des orques et dauphins du parc marin de la Côte d’Azur, vers un ailleurs pire encore que ce qu’ils vivent depuis toujours, nous écrivons au ministère de la Transition écologique, à la préfecture des Alpes-Maritimes, à Marineland et à son propriétaire, Parques Reunidos.
Nous engageons ainsi très concrètement un dialogue avec les autorités et les propriétaires du parc, en même temps qu’un bras de fer, car pour les cétacés captifs de Parques Reunidos en France, il n’est pas encore trop tard.
Un devoir d’exemplarité pour les animaux et pour les générations futures
Les orques détenues au Marineland sont jeunes, il est encore temps de réparer tout le mal commis à leur encontre tant par l’industrie de la captivité en particulier, qui s’est alimentée et continue de le faire comme un monstre vorace jamais repu dans toutes les mers du globe, que par l’humanité en général.
Nous devons élever nos attentes vis-à-vis de nous-mêmes et de nos congénères. Tentons d’apprendre de nos erreurs et faisons tout pour les rectifier, au lieu d’ajouter encore à la longue liste des morts ces individus exploités depuis leur naissance et pendant des décennies.
Un réseau au maillage serré de partenaires spécialisés autour des orques « françaises »
Nos amis et experts des cétacés partout dans le monde s’engagent à nous prêter main forte dès maintenant. Ils se tiennent prêts, quand le moment sera venu, à les préparer à être accueillis dans les sanctuaires marins en construction.
Ainsi, chacun assume sa part de travail du côté des défenseurs des animaux. Y compris parmi des repentis du monde de la captivité. Et d’ailleurs les « soigneurs », qui sont chaque jour au plus près des animaux, seront ceux dont nous aurons besoin non seulement pour les entourer lors d’un transfert vers un sanctuaire marin, mais aussi pour leur quotidien, plus tard.
Refusons que la seule famille d’orques captives vivant ensemble soit séparée et envoyée au Japon. Refusons que les dauphins soient expédiés à Dubaï, dont nos sources s’accordent à dire que c’est là leur destination : ils y seront victimes d’une exploitation sans fin. Les uns comme les autres seront, plus encore qu’en France, au contact des clients, et donc exposés aux maladies et au stress dans des bassins toujours plus petits, sans aucune législation protectrice.
Après vingt ans de lutte acharnée contre l’industrie de la captivité, il est essentiel pour nous que les quatre dernières orques nées et dressées dans de l’eau chlorée en France puissent enfin jouir d’une vie digne et connaître un répit qu’elles n’ont jamais goûté jusqu’à présent. Notre équipe d’avocats, composée de Mes Caroline Lanty, Coline Robert et Andréa Rigal-Casta, est à nos côtés pour mener ce combat à bien. Tant que des actions seront possibles, nous les mettrons en œuvre.