A Yellowstone, on ne transige pas avec la surpopulation. Les responsables de la protection de la faune et les entités tribales ont décidé la semaine passée que jusqu’à 900 bisons seraient abattus par des chasseurs ou placés en quarantaine avant d’être emmenés à l’abattoir ou transférés vers d’autres réserves, précise le New York Times.
Question bisons, Yellowstone est presque victime du succès de son programme de conservation. Alors qu’ils n’étaient plus que quelques dizaines au début du XXe siècle, ils sont plus de 5 000 à fouler les terres du parc national et leur population augmente actuellement « de 10 à 17 % par an », peut-on lire sur le site du parc. Résultat, cette année encore, il y aurait « trop de bisons ».
Si les loups ont récemment fait leur retour à Yellowstone, ils n’ont pas permis de réduire significativement le nombre de mammifères à cornes et à fourrure, ces animaux pouvant mesurer 1,80 m, peser près d’une tonne et se défendre facilement en groupe contre leurs prédateurs.
Résultat, les bisons surpâturent les terres, pouvant entraîner une famine massive des autres animaux, et s’aventurent dans le Montana, où les agriculteurs craignent que leur bétail ne soit infecté par la brucellose, une maladie contagieuse qui frappe les ruminants. D’où les mesures drastiques du parc national.