La chauve-souris a une très bonne raison pour cela : une fois suspendue par les pattes, elle ne dépense aucune énergie ! Pas même pour se retenir de tomber la tête la première.
Car le poids de son corps tire sur les tendons reliés aux griffes, « qui basculent alors comme un cran d’arrêt et se bloquent en condition d’accroche automatique, explique Laurent Arthur, spécialiste au muséum de Bourges et auteur de plusieurs ouvrages sur les chiroptères. Du coup, elles ne tombent pas quand elles dorment ou hibernent… voire même quand elles meurent ! »
Position de décollage
Il est toutefois à noter que certaines espèces utilisent cette position pour s’aider à s’envoler. Mais d’autres n’en ont pas besoin : « L’oreillard réalise un décollage vertical magnifique », reprend Laurent Arthur….
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