Chère amie, cher ami,
Alors qu’en quelques dizaines d’années seulement, les trois quarts des populations d’insectes volants ont été décimés dans les zones protégées allemandes…
… à cause de la contamination de leur habitat par des pesticides toxiques répandus dans tous les champs de l’agriculture intensive et industrielle…
… nous faisons peut-être face en France à une extinction similaire du vivant, massive et silencieuse, jusque dans les parcs et les refuges naturels censés offrir un écrin protecteur aux pollinisateurs sauvages et à l’ensemble de la biodiversité.
Mais pour l’heure, aucune étude de terrain n’est venue vérifier l’ampleur de l’hécatombe dans les zones protégées en France, et dans les autres pays du continent européen, afin de sonner l’alarme et de proposer des mesures de sauvegarde d’urgence à nos représentants politiques pour enrayer la catastrophe qui se joue sous nos yeux.
>> C’est pourquoi POLLINIS travaille sans relâche avec des scientifiques et des chercheurs spécialisés sur le terrain, pour apporter aux décideurs des solutions clés en mains qui permettront de conserver les abeilles, les bourdons, les papillons… dans l’ensemble des territoires où ils sont menacés !
C’est le cas, par exemple, dans le Parc national de la Vanoise, en Savoie, où POLLINIS finance de bout en bout un projet pilote – grâce au soutien de ses donateurs…
… pour recenser l’abondance et la diversité des insectes pollinisateurs, maillons essentiels de la richesse des écosystèmes et de la diversité des paysages…
… et évaluer l’impact des activités humaines qui pourraient menacer leurs populations : agriculture et pâturage, urbanisation croissante, tourisme en expansion, etc.
Les résultats de cette étude, sans équivalent en France, viennent de faire l’objet d’une publication scientifique dès à présent disponible sur le site internet de POLLINIS (en anglais).
Pour le chercheur et entomologiste Ben Woodcock, qui a analysé les données collectées sur dix sites d’études perchés à plus de 1 000 mètres d’altitude sur les reliefs alpins de l’immense parc protégé de Vanoise – l’un des plus importants d’Europe occidentale s’il est combiné à son voisin italien, le Parc national du Grand Paradis…
… et qui a observé au cours de ses recherches plus de 4 000 insectes pollinisateurs, dont plusieurs dizaines d’espèces différentes d’abeilles, de syrphes, de coléoptères, de papillons de jour et de nuit…
… les conclusions de l’étude soulignent l’importance de penser les politiques de conservation des pollinisateurs sauvages à l’échelle du paysage :
Le Parc est un « paysage vivant : vous avez une mosaïque de ressources et d’habitats distincts, ainsi que de différents moyens d’exploiter certains d’entre eux à des fins de productivité agricole. Cela a des impacts potentiellement différents sur les communautés de pollinisateurs qui y vivent. » abonde le chercheur.
Et ce n’est qu’une première étape :
L’objectif désormais, grâce au soutien indispensable des citoyens, est de poursuivre jusqu’en 2027 les relevés vitaux du Parc de la Vanoise pour établir, aux côtés de plusieurs études similaires menées ailleurs en Europe, un véritable état des lieux de l’état de survie des pollinisateurs sauvages…
… et proposer à terme un plan de sauvegarde des abeilles et des pollinisateurs sauvages à l’échelle du continent !
Si vous avez envie d’aider POLLINIS à maintenir dans la durée les études scientifiques qui permettront de renforcer la protection des pollinisateurs, vous pouvez faire un don en cliquant ici :