C’est une véritable hécatombe au sein du service public de l’information. Plusieurs émissions TV et radio consacrées à l’écologie et aux luttes sociales vont être supprimées ou transformées à la rentrée. Une purge inquiétante pour le pluralisme dans les médias et la liberté d’expression alors que l’urgence écologique redouble d’intensité.
Les raisons de cette suppression : des arbitrages budgétaires selon La Lettre, document interne du 20/11/2023. Delphine Ernotte-Cunci, présidente du groupe audiovisuel public, « préfère redéployer ses moyens sur la couverture des Jeux olympiques de 2024 ». Ironie de l’histoire, l’argent public sera donc aiguillé autour d’un événement décrié pour son impact environnemental d’une durée d’à peine un mois, plutôt que de maintenir des contenus écologiques à l’année.
Cette purge médiatique intervient d’ailleurs alors que l’humoriste Guillaume Meurice vient d’être suspendu pour une blague dénonçant le génocide de Gaza, pourtant « validée » par la justice. Une chose est sûre, ce recul en arrière éditorial rappelle l’importance des médias indépendants, là pour donner la voix aux acteurs de terrain et décrypter les enjeux autour de l’urgence écologique.
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Source : La Relève et la Peste