Au dernier décompte, à la fin de l’année 2022, il y avait officiellement 76 ours dans les Pyrénées. Mais entre la femelle photographiée le 7 juillet à Auzat, en Ariège, et les deux ourses aperçues avec leur progéniture, étrangement proches l’une de l’autre, au début de l’été dans ce même département du côté d’Ustou, l’équipe des techniciens du Réseau ours brun (ROB) assure que la jeune génération gambade bien sur les pentes du massif.
« Rut tardif »
« Sous réserve d’une confirmation par la génétique, ces observations, complétées par des échantillons de crottes collectés lors (…) de constats de dommages sur le cheptel domestique, devraient permettre d’ajouter deux à trois portées supplémentaires aux cinq déjà détectées au printemps dans les Pyrénées françaises », indiquent les spécialistes dans la dernière édition de leur Écho des Tanières, mise en ligne lundi.
Au-delà des oursons de l’année, les agents de l’Office français de la Biodiversité(OFB) ont également constaté le 24 août à Couflens, toujours en Ariège, « des comportements de rut tardifs », plutôt inhabituels, et « peut-être liés à une infanticide ou à la première reproduction d’une jeune ourse ». La génétique et les sorties d’hibernation au printemps prochain diront si ces amours tardives ont été fertiles.
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