Aujourd’hui, ils sont 35 sur le versant français des Pyrénées. Et comptent bien ne pas rester aussi peu nombreux. Les couples de gypaètes barbus, ces vautours protégés dont l’envergure dépasse les 2,5 m, sont en pleine période de couvaison.
Mais s’ils tentent chaque année de donner naissance à de nouveaux « casseurs d’os », en moyenne un couple voit s’envoler sa progéniture du nid seulement une fois tous les trois ans. Depuis le début du mois de janvier, les gardes moniteurs du Parc des Pyrénées ont repéré deux d’entre eux, nichés sur une falaise en train de couver.
56 jours de couvaisons
C’est l’une des trois aires que ce couple, présent depuis une vingtaine d’années dans la vallée, fréquente régulièrement. Certaines ont jusqu’à dix nids points de chute potentiels.
« Ils l’ont préparé en amenant des branches et de la laine. La couvaison dure ensuite 56 jours, le mâle venant relayer toutes les trois heures la femelle. Fin février le poussin va naître et il sera élevé durant quatre mois avant de prendre son envol », détaille Patrick Caens, du Parc national des Pyrénées.
Au total, 175 couples de gypaètes barbus ont été dénombrés en Europe, d’où l’importance d’avoir de nouvelles naissances.
Source : 20 minutes