Au bout de ce chemin bucolique, il y avait un talus. C’était le meilleur endroit pour une virée romantique. »
En ce 30 novembre pluvieux, les chaussures de Nicolas Henry font craquer les rémanents et les souches de hêtres et de chênes, témoins sans vie du passage récent des abatteuses. « Ça ne vous fait rien de voir ça ?,questionne le coprésident du collectif Adret Morvan. C’est quand même un spectacle de désolation. »
Ces coupes rases ne sont pas cantonnées à la commune de Brassy (Nièvre). Leur multiplication inquiète des militants environnementaux et certains responsables politiques – le député La France insoumise Ugo Bernalicis a récemment évoqué une « malforestation » pour dénoncer la supposée progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. (…)
La suite de l’article sur le site de France Info : cliquez ici