Les méduses sont souvent évitées pour leur aspect « repoussant » et redoutées à cause des piqûres parfois douloureuses qu’elles peuvent engendrer. Lorsqu’elles sont présentes en grand nombre sur les plages, elles peuvent même gâcher les baignades en bord de mer. Or, elles prolifèrent de plus en plus à cause de la surpêche et nos activités polluantes, « gélifiant » les océans.
Nos activités polluantes profitent aux méduses
D’apparence rudimentaire, vestiges de temps très anciens, les méduses profitent de la pollution et de la raréfaction des poissons à cause de nos activités pour se multiplier et occuper les niches écologiques laissées vacantes. Ainsi, les excès de lapêche intensive, la difficile cohabitation entre l’Homme et les requins, la disparition des prédateurs de méduses, l’incroyable pollution plastique généralisée entraînent la « gélification » de l’océan : les organismes gélatineux, au premier rang desquels les méduses, y prolifèrent fortement, explique l’Institut Océanographique de Monaco.
En les débarrassant de leurs prédateurs (tortues, thons, poissons-lunes…) ainsi que de leurs rivales dans la course au zooplancton (sardines, harengs…), la surpêche est sans doute le meilleur service rendu aux méduses.
En outre, les méduses sont par ailleurs peu sensibles à l’eutrophisation des océans, due aux excès d’engrais déversés par les cours d’eau, qui leur apporte quantité de plancton mais étouffe les autres animaux marins. Elles résistent aussi très bien aux hormones que nous rejetons, qui perturbent la reproduction sexuée des poissons mais pas la reproduction asexuée que pratiquent aussi les méduses.
Le réchauffement climatique et les rejets localisés d’eau chaude par les centrales étendent les périodes de développement des méduses, tandis que l’augmentation des précipitations fait baisser la salinité des océans. Cela peut expliquer que les méduses soient moins sensibles aux cycles climatiques qui les contrôlaient par le passé et restent présentes de manière quasi continue….
Suite sur Notre-Planète : ICI