Certains l’ignorent peut-être, mais de nombreuses espèces de requins vivent le long de nos côtes.
S’il est bien un animal qui fait peur (bien souvent à tort), c’est bien le requin. Il est pourtant bien moins mortel pour l’homme que le moustique, responsable d’environ 800 000 décès par an. A titre de comparaison, cet insecte tue plus d’humains en 24h que le requin en 100 ans.
Beaucoup pensent que les squales vivent loin de nous, dans les eaux bordant l’Australie, l’Afrique du Sud, ou les Etats-Unis. Mais il n’en est rien !
Les requins de Méditerranée
On trouve en effet une cinquantaine d’espèces de requins dans la Méditerranée, et une centaine dans l’Atlantique ! La majorité des requins longeant les côtes de l’Hexagone dépassent rarement les 2 m. Mais il existe quand même de grands spécimens.
On trouve ainsi le requin-pèlerin, un géant pouvant atteindre 8 mètres de long, complètement inoffensif. A noter, également, la présence notamment d’une petite population de requins blancs et de requins mako. Mais la majorité des espèces, dont ledit requin blanc, préfèrent nager dans des eaux profondes, à distance des plages de France. Et donc loin des humains.
Parmi les espèces présentes, en voici 10 : le requin bordé, le requin cuivre, la petite et la grande roussette, les émissoles, le requin-pèlerin, le requin-renard, le requin gris, le requin taureau, le requin mako, le grand requin blanc
Les requins des Outre-mer
Si les requins se font peu remarquer le long des côtes de l’Hexagone, c’est moins le cas dans les Outre-mer. Outre le requin-citron, le requin de récif, le requin marteau et le requin mako, on y trouve surtout les trois requins les plus dangereux : le grand requin blanc, le requin-tigre, et le requin-bouledogue.
Les Antilles ont été assez épargnées par les attaques, mais l’île de la Réunion a souvent fait les gros titres. Entre 2011 et 2021, 27 attaques de requins ont eu lieu, dont 11 mortelles. La très grande majorité des incidents est imputée au requin-bouledogue, avec quelques rares attaques de requins-tigres.
En plus d’être très agressif, le requin-bouledogue a la particularité d’évoluer dans l’eau de mer, comme dans l’eau douce. A l’inverse du grand requin blanc, qu’on trouve rarement à proximité de la plage, le bouledogue, lui, apprécie les eaux très peu profondes. Certaines attaques ont ainsi eu lieu alors que la victime n’avait de l’eau que jusqu’aux genoux.
Source : GEO.fr
photo : requin cuivre/pinterest