Les nations arctiques ont rappelé vendredi les dangers auxquels elles doivent faire face en raison du changement climatique, lors d’un mini-sommet dans le Grand Nord canadien où tous les yeux sont braqués vers la Russie.
L’Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète et, le mois dernier, le gouvernement américain a indiqué que la banquise avait atteint son plus bas niveau cet hiver depuis le début des observations par satellite, à la fin des années 1970.
La fonte du sommet de la Terre inquiète tant pour ses conséquences sur la hausse du niveau des océans, que sur l’effet de serre avec la libération de quantités astronomiques de gaz carbonique et de méthane qui étaient jusqu’à présent stockés dans le sous-sol gelé.
Le recul de la banquise permet, dans le même temps, de miser sur l’ouverture de nouvelles routes commerciales reliant l’Asie à l’Europe et attise les convoitises des secteurs pétrolier et gazier qui lorgnent sur d’immenses gisements vierges.
La région contiendrait 13% du pétrole de la planète non encore découvert, et 30% des réserves de gaz naturel. (…)
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