Les fourmis argentées du Sahara sont capables de vivre à des températures particulièrement élevées, en partie grâce aux poils qui recouvrent leur face dorsale. Pour mieux comprendre le rôle de ces poils, des chercheurs ont rasé des fourmis. Une expérience de précision plutôt délicate.
Le désert du Sahara est l’un des environnements les plus rudes de la planète, avec des températures torrides dans la journée, que subissent les animaux qui y vivent. Ainsi, la fourmi argentée Cataglyphis bombycina vit dans le Sahara, le Sinaï et des déserts de la péninsule arabique. C’est l’un des organismes vivants les mieux adaptés à de hautes températures.
Alors que la plupart des animaux restent à l’abri de la chaleur du soleil le jour, les fourmis argentées choisissent le milieu de la journée pour chercher de la nourriture ; les températures dépassent alors 50 °C. Cette stratégie leur permet d’échapper à leurs prédateurs, comme les lézards, qui évitent ces températures insupportables.
Les fourmis présentent plusieurs adaptations pour les aider à supporter la chaleur extrême : elles ont des pattes plus longues que les autres fourmis, ce qui les tient un peu plus éloignées du sable et leur permet de courir plus vite pour réduire le temps passé à l’extérieur ; elles produisent aussi des protéines heat shock avant de sortir du nid ce qui permet à leur organisme de réagir vite à la chaleur soudaine. Mais elles auraient un atout supplémentaire : des poils hors du commun, aux propriétés optiques extraordinaires…
Lire la suite de l’article de Marie-Céline Jacquier dans Futura-Sciences : ici