C’est un endroit unique au monde, perdu dans les plaines du Colorado, au nord-est de Denver. Au loin, les montagnes Rocheuses. Le chauffeur de taxi se trompe de route, dérape sur le verglas en faisant demi-tour. Non, il n’a jamais entendu parler de cet entrepôt qui attire, il n’en revient pas, « des journalistes français ». « En principe, ce sont les pistes de ski qui font fureur dans le coin.
Tout est silence autour du « National Eagle and Wildlife Property Repository ». Dans cet immense hangar repose la nature en morceaux : pieds d’éléphants, carapaces de tortues, cornes de rhinocéros, hippocampes séchés… Au total, 1 269 451 objets inscrits sur le registre officiel, à la date du 19 novembre 2014, jour de notre visite. Tous saisis par les autorités américaines chargées de lutter contre le commerce illégal de la faune et de la flore. Rien qu’en 2013, 35 000 pièces y ont été déposées. Des centaines d’espèces protégées ont trouvé là leur mausolée.
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