Des dizaines de nouvelles cartes et graphiques colorés montrent les régions du monde où l’urbanisation est susceptible d’entrer en conflit avec la biodiversité.
En 1570, le cartographe flamand Abraham Ortelius publiait le premier atlas moderne, intitulé Theatrum Orbis Terrarum (Théâtre du Monde). L’ère des grandes découvertes venait de s’ouvrir et les cartes joliment dessinées d’Ortelius dévoilaient un monde flambant neuf pour de nombreux Européens, composé de terres à peine découvertes qui allaient suite être colonisées et exploitées.
D’après Richard Weller, architecte-paysagiste à l’université de Pennsylvanie et auteur principal d’un projet en ligne récemment publié intitulé « Atlas pour la fin du monde », ce monde n’existe plus. En réalité, le titre aux consonances apocalyptiques ne fait pas référence à la fin du monde, mais au monde tel qu’Ortelius le connaissait, affirme l’architecte. « Il est question de la fin d’un monde où nous pensions que les ressources de la nature étaient sans limite et que nous pouvions les exploiter sans conséquence », explique Richard Weller. (…)
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