Une charte sur la biodiversité, dite « de Metz », a été adoptée par les sept pays les plus industrialisés et par la plupart de ceux qui avaient été invités par Paris en Moselle.
Personne ne se risque à nier aujourd’hui l’importance de la crise écologique ni l’urgence climatique. Les ministres de l’environnement du G7, qui se réunissaient à Metz, dimanche 5 et lundi 6 mai, ont bien accusé réception du rapport de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) alertant sur la possible disparition, à brève échéance, d’une espèce sur huit, animale et végétale.
Dimanche matin, le premier point à l’ordre du jour du sommet était la présentation de ce rapport par le président de l’IPBES, Robert Watson.
Autant dire qu’aucun des sept qui composent le groupe des pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie et Japon), pas plus que les Etats invités pour l’occasion par la France, qui préside cette année le G7 (Chili, Egypte, îles Fidji, Gabon, Inde, Indonésie, Mexique, Niger, Norvège, ou encore le commissaire européen à l’environnement présent lui aussi) n’a cherché à minimiser l’importance des enjeux et des défis à venir. (…)
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