Nasha s’est écroulé le premier, les plumes rouges d’une flèche dépassant de son arrière-train. Est ensuite venu le tour de Syrah, quand le vétérinaire a tiré avec son fusil hypodermique depuis un hélicoptère volant à basse altitude.
Quelques minutes plus tard, le rhinocéros d’une tonne s’est effondré sur le sol, la tête la première, dans un nuage de poussière. Nasha et Syrah faisaient partie des 5.000 rhinocéros noirs encore vivants dans le monde, dont 684 au Kenya.
Ici, l’ONG Northern Rangeland Trust (NRT), s’attelle à placer des spécimens de cette espèce extrêmement menacée sur les territoires de communautés locales – samburu, borana et rendille – et sous leur protection, plutôt que dans un parc gouvernemental ou une réserve privée. Permettant ainsi de sauver l’animal et de développer la communauté. (…)
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