Il y a quelques années, le biologiste de renom Edward Osborne Wilson soutenait l’idée de consacrer la moitié de notre planète à la préservation de la nature, une proposition ambitieuse visant à éviter l’extinction de masse et à sauvegarder l’ensemble de la biodiversité de notre planète, y compris l’humanité.
À présent, un nouveau sondage montre que Wilson n’est pas le seul à défendre cette façon de penser. En moyenne, la majorité des personnes interrogées à travers douze pays ont déclaré que plus de la moitié de la surface terrestre et marine de la Terre devrait être protégée.
Jonathan Baillie, vice-président exécutif et responsable scientifique de la National Geographic Society, précise que ce plan de conservation de la nature à l’échelle d’une demi-planète est nécessaire pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C, l’ambition fixée par l’accord de Paris sur le climat, et atteindre les objectifs de développement durable établis par l’Organisation des nations unies. « La population souhaite ce qui est scientifiquement nécessaire pour nous assurer un avenir sûr, » ajoute-t-il. (…)
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