Lorsqu’il chassait, Miha Mlakar rêvait de tuer des ours. Mais ce trentenaire slovène vit aujourd’hui de leur observation pacifique, en phase avec les efforts de son pays pour promouvoir la coexistence entre l’homme et les plantigrades.
La Slovénie, située à l’est de l’arc alpin, aurait de quoi s’inquiéter: au cours de la dernière décennie, le nombre des spécimens peuplant ses forêts a doublé pour atteindre un millier, et les rencontres inopinées entre la population et les bêtes se sont multipliées.
Le phénomène n’a pas l’air de soucier outre mesure Ljubo Popovic, un retraité de 67 ans. « Si vous rencontrez un ours, il vaut mieux reculer (…) Mais il n’y a pas de danger. L’ours aussi préfère battre en retraite », explique tranquillement cet habitant de Banja Loka, dans le sud, une des zones où les ours ont élu domicile. (…)
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