Cette année, ils n’ont pas fait parler d’eux. Après leurs opérations de comptage perturbées par les cors de chasse d’ une association de protection du loup en 2016, la petite vingtaine de membres vosgiens de l’ Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a travaillé dans la discrétion cet été entre août et mi-septembre.
Pourtant, les quatre soirées de « hurlements provoqués » visant à tenter de mesurer l’évolution de la population des loups – en attendant, cachés, d’éventuelles réponses d’un groupe et plus précisément de louveteaux – n’ont rien donné dans le massif vosgien cette année, à l’issue du dernier sondage effectué sur le même site, mardi 12 septembre.
Dans le cadre du plan d’action national « Loup » et du suivi estival, les représentants vosgiens de l’ONCFS ont pris l’habitude de procéder à ces simulations sonores auxquelles les loups peuvent parfois répondre. Mais la session n’aura donc pas permis de détecter le loup en 2017, ainsi que le confirme à 20 Minutes la préfecture des Vosges.
S’ils avaient lors de l’été 2016 perturbé ces opérations médiatisées (ainsi que des spécialistes l’avaient craint), c’est que plusieurs militants pour la protection de l’animal s’étaient opposés à cette désormais habituelle campagne de comptage parce qu’ils craignaient qu’elle ne serve à déterminer le nombre de loups à tuer par la suite.
Source : 20 minutes